« La Fille de l’Air » est considérée comme une ode à la liberté, principalement celle des femmes. André et Coqueline Courrèges avaient à cœur de défendre la cause des femmes, celles des années 60. À cette époque, la marque militait pour le port de la mini-jupe… Après le succès de « La Fille de l’Air », Courrèges décide de créer des déclinaisons comme « La Fille de l’Air Monoï », sorti en 2017. Plus exotique que son ainé, cette dernière nous emporte encore plus loin, sur des contrées et des iles lointaines, pleines de soleil.
Fabrice Pellegrin s’offre un nouveau voyage avec Courrèges
C’est de nouveau Fabrice Pellegrin qui est à l’origine de « La Fille de l’Air Monoï ». Fils d’un parfumeur, Fabrice Pellegrin aime les odeurs depuis tout petit. C’est un homme simple et discret. Actuellement il travaille pour l’entreprise suisse de créations d’aromes, Firmenich. Fabrice Pellegrin apprécie les premières matières naturelles et puise sa créativité au cœur même de cette nature. Chacun de ses parfums a pour vocation première de nous faire voyager, le plus loin possible. Il sait apporter à ses créations tout son amour, mais aussi toutes ses émotions. En 2017, à l’âge de 48 ans, Fabrice Pellegrin a reçu un oscar du magazine professionnel « Cosmétique Mag » qui lui rend hommage pour « son exceptionnelle créativité à l’origine de nombreux succès ». Pour imaginer « La Fille de l’Air » en 2014, Fabrice Pellegrin avait mis la fleur d’oranger à l’honneur. Pour « La Fille de l’Air Monoï », il a décidé de nous emmener sur une ile paradisiaque, Tahiti. Pour ce faire, Fabrice Pellegrin a utilisé de nouveau la fleur d’oranger, le néroli, mais surtout la fleur de Tiaré.
L’accord Monoï de la Fille de l’Air Monoï
Fabrice Pellegrin a défini « La Fille de l’Air Monoï » comme un parfum faisant partie de la grande famille des floraux, lié à un assemblage frais et ensoleillé. La composition s’envole sur les notes fraiches et vives de la bergamote. Celle-ci s’associe avec le néroli qui dégage ici une luminosité exceptionnelle. L’huile essentielle du néroli est obtenue à partir des fleurs du bigaradier. Cette fleur est considérée comme le symbole de la virginité. À Grasse, une tradition veut que l’on offre aux mariés une guirlande de fleurs de néroli. Le cœur de « La Fille de l’Air Monoï » est chargé de fleur d’oranger. Cette dernière est souvent confondue avec le néroli. En effet, si l’absolu de fleur d’oranger est obtenu à partir des mêmes fleurs que le néroli, elle est réalisée d’une façon différente, c’est-à-dire que la fleur d’oranger est obtenue par extraction aux solvants. Enfin, le fond de « La Fille de l’Air Monoï » est sensuel et exotique grâce à la présence de la vanille et de la fleur de Tiaré, le symbole même de Tahiti.
En association avec Air France, Courrèges présente « La Fille de l’Air Monoï » qui fait suite au succès de « La Fille de l’Air » sorti en 2014. C’est de nouveau Fabrice Pellegrin qui réalise la composition. Il nous emmène au cœur de Tahiti, sur cette ile gorgée de soleil et d’exotisme.