Loulou... Oui, c’est moi...
Si la marque Cacharel a toujours représenté le glamour, la douceur et la volupté, elle a su le montrer dans chacune de ses collections de prêt-à-porter. À l’instar de ces dernières, les parfums Cacharel se veulent romantique, mais aussi plein d’amour et de passion.
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Sa première fragrance « Anaïs Anaïs » a connu un succès planétaire faisant de ce parfum une senteur mythique. En total adéquation avec le style de la marque, « Loulou » » voit le jour en 1987. La gourmandise et la sensualité de ses notes nous appellent à succomber au fruit interdit sans plus attendre.
Loulou, inspiré d’un film hollywoodien
Avant d’être le nom du parfum de Cacharel, « Loulou » a été un surnom. L’actrice américaine Louise Brooks était en fait surnommée « Lulu », mais aux États-Unis, il se prononce « Loulou ». Louise Brooks a joué dans un film muet en 1928, « La boite de Pandore ». « Lulu » fut très remarqué lors de ce film, surtout grâce à sa beauté magnétique et captivante. Innocente mais un brin provocateur, « Lulu » est devenue l’image d’une femme fragile mais séductrice, désinvolte mais ingénue. C’est pourquoi la fragrance « Loulou » incarne une jeune femme séductrice empreinte de liberté. Chaque accord de « Loulou » invite à la sensualité… Dès sa sortie, « Loulou » remporte un immense succès dans le monde entier, sauf, bizarrement aux États-Unis. Là-bas, « Loulou » est jugé trop audacieux et déroutant.
La fleur de Tiaré, élément essentiel de Loulou
Pour la femme Cacharel innocente et sensuelle, il fallait une composition qui se pose sur elle comme une caresse. « Loulou » débute sur des notes de prune, de cassis, de violette agrémentées d’anis. Le cœur est voluptueux à souhait grâce aux fleurs blanches comme le jasmin, le néroli qui laissent ensuite la place à la belle fleur de Tiaré. Cette dernière est renforcée par le ylang-ylang et la fleur d’oranger conférant ainsi à ce jus, désir et sensualité. L’iris complète alors ce cœur en y apportant un joli voile poudré. Le fond est chaleureux et aussi très séducteur avec la présence de la vanille, de la fève tonka et du benjoin. Quant aux muscs blancs, ils offrent un côté capiteux et tenace. Toute la composition se cache dans un flacon très étonnant, aux formes audacieuses et aux couleurs exotiques. Ce flacon ressemble à la lampe d’Alladin qui emprisonne le génie et le libère dès l’ouverture. Sa forme de prisme plat taillé comme un diamant est totalement novatrice pour les années 80. Quant à l’alliance des couleurs rouge et bleu, elle prend son origine dans un tableau de Matisse de 1921, « Odalisque au pantalon rouge ». Étonnamment, le nom du parfum n’apparait nulle part, car « Loulou » se reconnait et dit d’un air candide « Loulou… Oui, c’est moi… »
Avec Loulou, Cacharel signe un jus empreint de rêverie et de séduction à l’image des collections de la marque. « Loulou » s’inspire d’une starlette américaine, jeune, à la beauté magnétique. Sensuelles et gourmandes, les fragrances de « Loulou » reflètent celle de la force fragile de « Lulu », irrésistiblement attirante.