« Poison Girl » voit le jour en 2016 et fait suite à l’une des fragrances star de la maison Dior, « Poison » sorti en 1985. Sulfureuse, la fragrance « Poison Girl » est celle d’une femme séductrice que l’on n’oublie pas. « Poison Girl » reflète la femme d’aujourd’hui. Toujours aussi séductrice, elle n’hésite pas à vivre de ses envies. Désinvolte, la femme « Poison Girl », n’a peur de rien et affirme haut et fort « I’m not a girl, I’m a poison », comprenez « Je ne suis pas une fille, je suis un poison »…
Poison Girl, une revisite signée du parfumeur François Demachy
C’est bien entendu le parfumeur officiel de la maison Dior qui a eu la lourde tâche de revisiter « Poison » afin de la remettre au goût du jour. François Demachy est le parfumeur attitré de la marque Dior depuis 2006. Né à Cannes, François Demachy intègre l’école de parfumerie de l’entreprise Charabot avant de rejoindre la marque Chanel. Le style de François Demachy est résolument moderne. Il aime les matières premières et crée des compositions harmonieuses où tout résonne en même temps. En tant que garant de l’expérience olfactive de la maison Dior, François Demachy imagine des parfums avec rigueur et en respectant l’âme originelle de Christian Dior. On doit à Christian Dior de magnifiques fragrances comme « Miss Dior, J’Adore » de Dior ou encore « Dahlia Divin » de Givenchy.
La gourmandise au cœur du parfum Poison Girl de Dior
Délicieuse et audacieuse, la composition « Poison Girl » débute par les notes délicieusement fruitées de l’orange bigarade et du citron. Les premières traces de citron se situent en Inde et en Chine, il y a plus de 2 500 ans. Il voyagera ensuite par la route de « la Soie » jusqu’au Moyen-Orient. Les Hébreux le découvrent et le plantent pendant la captivité de Babylone. Il arrivera ensuite en Italie. Le citron était au départ, essentiellement utilisé pour ses nombreuses vertus thérapeutiques. Aujourd’hui, l’Inde, le Mexique, la Floride et l’Argentine sont les principaux pays producteurs de citron. En parfumerie, l’huile essentielle de citron est obtenue par extraction à froid des zestes du fruit. Il dégage des tonalités acidulées, fruitées et fraiches.
Puis, le coeur de « Poison Girl » est rempli de féminité, car il conjugue la rose de Damas et la fleur d’oranger. La rose de Damas fait bien entendu référence à sa ville. La rose Damascena est ainsi cultivée depuis l’antiquité pour son odeur aussi enivrante que délicate. C’est la variété de rose la plus utilisée en parfumerie. L’essence de rose est obtenue par distillation des roses fraichement récoltées.
Ces dernières offrent des tonalités florales, délicates, suaves et fleuries. Enfin, le fond de « Poison Girl » se veut sensuel et enveloppant grâce à la présence de la fève tonka, de la vanille, du bois de santal, du baume de Tolu, du bois de cachemire et de l’héliotrope. Le flacon reprend les principaux codes de son ainé et arbore toujours une forme de pomme, qui fait écho au fruit défendu. Néanmoins, et afin de souligner sa jeunesse, la couleur rose est pétillante et ultra dynamique.