Wazamba est un parfum au nom bien énigmatique à la fois vibrant, sacré et résineux. Celui-ci semble se tourner vers l'esprit divin qui était conféré autrefois au parfum. Il possède des effluves empreints d'une profonde spiritualité et dans lesquels se mêlent les bois précieux et les résines ensorcelantes.
En savoir plus
Wazamba semble ainsi nous plonger d'un simple souffle dans un pays lointain, en un lieu presque magique où le réel et irréel ne font plus qu'un.
Wazamba, un nom à la consonance africaine
De prime abord, le nom du parfum Wazamba nous évoque un ailleurs lointain situé dans les contrées d'Afrique. Pour cause, le mot Wazamba vient d'un instrument de musique éponyme utilisé dans les rituels d'Afrique occidentale. Celui-ci forme une sorte de percussion au son lourd et profond. Bien plus qu'un instrument de musique ordinaire, il accompagne des cérémonies d'initiations africaines. Ainsi, il est chargé de symboles et c’est précisément sa facette mystique que l'on retrouve dans le parfum Wazamba. Celui-ci est à la fois mystérieux et audacieux. Il est comme chargé d'une symbolique spirituelle très forte. Ainsi, il renoue avec le sens premier du parfum. En l’occurrence, à l'origine, le mot parfum vient du latin «per fumum » qui signifie « par la fumée ». Ainsi, le parfum était employé dans de nombreux rituels sacrés, servant de lien invisible entre les hommes et les dieux. Or, c'est un peu de cette croyance ancestrale que l'on retrouve dans la fragrance Wazamba.
Les effluves mystérieux de Parfum d’Empire
Wazamba est un jus qui ne tarde pas à révéler l'intensité de ses mystères. En outre, il débute sur des notes saisissantes et aromatiques d’encens. Cet ingrédient constitue le pilier de ce parfum. En outre, il est lui aussi, tout comme le Wazamba, chargé d'une certaine spiritualité. Depuis la plus Haute Antiquité, l’encens est utilisé en offrande aux dieux. La légende raconte que ces derniers se nourrissaient de son odeur, considérant celle-ci comme étant l'une des matières terrestres les plus pures. L'encens est ici accompagné d’aldéhydes pour un élan particulièrement lumineux et frais. Puis, des notes plus sombres faisant écho aux sons sourds et graves du Wazamba font leur apparition. En outre, ce jus contient de l’opoponax et de la myrrhe pour un rendu particulièrement résineux. À cet instant, le cyprès affirme la ténacité de l'ensemble, diffusant ses notes vertes et terreuses. Le bois de santal, quant à lui, vient enrober le tout de saveurs plus crémeuses. Sa senteur s'éloigne néanmoins quelque peu de l'Afrique et évoque plus particulièrement l'Inde. En effet, le bois de santal y est réputé pour favoriser la méditation et la relaxation. Le tout est encore agrémenté de notes de réglisse et d'une chaleur fruitée émanant d'un accord de pomme et de fir balsam. Le ciste labdanum, quant à lui, harmonise le tout et charpente l'ensemble avec élégance. Ce parfum est absolument ensorcelant, digne des plus grands rituels sacrés !