Les parfums de Karagueuzoglou Juliette
Les débuts de Juliette Karagueuzoglou en parfumerie
Dès son plus jeune âge, Juliette Karagueuzoglou aimait sentir et décrire les odeurs qui l'entouraient. D'ailleurs, elle se rappelle plus de certaines personnes grâce à leur odeur que grâce à leur physique. Or, c’est à l’âge de 13 ans qu'elle découvrit l'univers de la parfumerie. En effet, sa tante travaillait chez Christian Dior et lui parla de Dune, un parfum qui était alors sur le point de sortir. Juliette Karagueuzoglou s'informa sur le sujet et décida de faire de la création de parfums sa principale préoccupation. Elle découvrit d'abord le métier de nez en lisant des livres sur la parfumerie puis orienta sa scolarité dans ce sens. Elle fit alors de nombreux stages avec des parfumeurs. Diplômée d'une licence de chimie, elle entra à l’ISIPCA, une école supérieure de parfumerie très réputée est située à Versailles, dans les Yvelines. Là, elle passa deux ans en apprentissage chez Expressions Parfumées, à Grasse, capitale mondiale de la parfumerie. C'est ainsi qu'elle apprit à reconnaître les principales matières premières et à les décrire. Elle doit aussi beaucoup à son maître de stage qui lui faisait passer des tests chaque soir pour lui faire travailler sa mémoire olfactive. En effet, selon elle, les parfumeurs disposent à la base d’une certaine sensibilité aux odeurs mais doivent surtout leur talent à un énorme travail. Une fois son diplôme en poche, elle rentra chez IFF, l'un des leaders mondiaux de la parfumerie.
La carrière de Juliette Karagueuzoglou
Lorsqu'elle entra chez IFF, Juliette Karagueuzoglou assistait les parfumeurs. Puis, elle commença à travailler de manière autonome sur des petits projets assez simples. Elle eut alors la chance de recevoir des conseils précieux des plus grands parfumeurs, affinant ainsi que ses connaissances et sa réflexion au fil du temps. Puis, IFF l'envoya à New York suivre une formation d'un an à l'école de parfumerie internationale. C'est ainsi qu'elle passa parfumeuse junior et qu'elle travailla sur ses propres projets. Afin d'élaborer ces derniers, Juliette Karagueuzoglou aime fouiller dans ses souvenirs d'enfance et fait en sorte de toucher la corde sensible du plus grand nombre. Son passe-temps favori est de revisiter les grands classiques et de les moderniser. Elle se plaît à réinventer un parfum culte pour en faire quelque chose de nouveau tout en conservant sa note principale.
Si le secteur de la parfumerie ne compte pas beaucoup de femmes, Juliette Karagueuzoglou en est l'un des principaux acteurs. Nous lui devons de multiples créations envoûtantes à l'instar, entre autres, de l’Homme Ultime d’Yves Saint-Laurent ou de l’Eau Florale de Repetto. Elle dit ainsi participer à la richesse de la parfumerie qui est selon elle« une profession issue de la variété de cultures, de personnalités et de vécus ».